Du Droit des Peuples jusqu’aux procédés mafieux

Les parlementaires français, par leur vote du lundi 4 février 2008, en Congrès à Versailles, se sont autorisés à modifier la Constitution française afin de s’autoriser à adopter le traité dit de Lisbonne par leurs votes ultérieurs à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
L’opération a été menée contre la volonté du Peuple, sous un simulacre de légitimité.
En effet, le Peuple français, le 29 mai 2005, a rejeté un projet similaire, par référendum et à une très large majorité.
Les votes ainsi réalisés par les parlementaires français, ratifient le Traité de Lisbonne et confirment l’abandon et le transfert de souveraineté de la France à l’Europe.
Cette procédure constitue un hold-up sur la démocratie.
De ce fait, L’Europe se transforme ainsi en complice et en receleur du butin.
Voici donc les procédés mafieux officiellement intégrés à l’Europe !
Comment les parlementaires qui ont bafoué le Droit français, en bafouant le droit du Peuple à sa souveraineté, pourront-ils désormais parler au nom du Droit ?
Comment l’Europe qui se constitue par le détournement du Droit d’un de ses États-membres, pourra-t-elle désormais parler au nom du Droit ?
Le seul droit auquel l’Europe du Traité de Lisbonne pourra donc désormais se référer, n’est-il pas le seul droit du plus fort ?
Ce droit du plus fort n’est-il pas contraire au Droit revendiqué par les véritables démocraties ?
Ce droit du plus fort n’est-il pas contraire au droit des peuples à s’épanouir dans une plus grande solidarité et une plus grande fraternité ?
Ce droit du plus fort n’est-il pas le signe du totalitarisme ?
En réalité, les parlementaires français et les dirigeants européens, en détournant le droit du Peuple français à sa souveraineté, viennent de légitimer son combat à reprendre son indépendance, le moment venu, lorsque la France retrouvera des représentants dignes d’elle.
Ce retour légitime de la France à sa souveraineté sera sans condition !
Ainsi le signal pourra-t-il être donné ! …
Ainsi les peuples bafoués pourront-ils se ressaisir, se libérer et construire une Europe confédérale ; une Europe d’États-nations souverains et de peuples mutuellement solidaires.

 

Gérard PRIVAT
Président d’Avenir Solidaire

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