Foire aux questions
Une question, une idée, une suggestion, …
Une des questions les plus fréquentes concerne la position d’Action Solidaire… « Etes-vous de gauche ? »
Il suffit de lire la Charte, le Projet de société et l’Economie de Justice sociale, pour comprendre qu’Action Solidaire veut résolument la justice sociale, une vraie démocratie, et traiter le plus sérieusement les problèmes environnementaux.
Cela fait partie des choses essentielles.
Le peuple semble avoir très majoritairement pris conscience que le positionnement des partis politiques à gauche, au centre ou à droite, ne veut plus dire grand chose.
Le peuple comprend qu’il a surtout été trompé par les dirigeants du parti de gauche qui a eu le plus de pouvoir en France ; Le parti socialiste.
Le parti socialiste était supposé rendre justice au peuple en reconnaissant son rôle essentiel dans la richesse sociale et dans la richesse économique.
Les partis de droite ou du centre qui représentent très majoritairement les classes sociales nettement ou relativement privilégiées, semblent jusqu’à maintenant tenir approximativement leurs rôles.
Les partis xénophobes ou les partis populistes ont, eux, tendance à manipuler le peuple en essayant de rabaisser l’homme au rang de l’animal, sous prétexte de protectionnisme, pour servir les fantasmes de leurs dirigeants.
Cette présentation des orientations politiques pour être un raccourci n’est-elle pas relativement exacte ?
Se cataloguer à gauche, au centre ou à droite, consiste à baser la vie sociale et la responsabilité publique sur des mots dont le sens s’est évaporé avec l’habitude du mensonge politique.
Se cataloguer à gauche, au centre ou à droite, consiste à alimenter inutilement les luttes partisanes contraires à la paix sociale.
Se cataloguer à gauche, au centre ou à droite, est un moyen de comparaison à peine suffisant pour cacher l’absence d’idéal.
Se cataloguer à gauche, au centre ou à droite, sans idéaux et sans projets cohérents, peut faire craindre le pire pour le peuple.
Se cataloguer à gauche, au centre ou à droite, et vouloir attirer le peuple dans ce catalogue, est une grave contradiction qui consiste à décider où le peuple devrait aller de la part de ceux qui prétendent le servir.
Action Solidaire utilise son énergie pour instaurer la coopération et le partage.
Action Solidaire propose des moyens pour bâtir et pratiquer la vraie démocratie afin de donner au peuple les rênes de son propre destin.
Action Solidaire propose au peuple de se rassembler sur des idées cohérentes, novatrices et enthousiasmantes.
Action Solidaire invite le peuple à bâtir la paix et la justice sociales tout en préservant l’environnement.
Action Solidaire a un travail bien plus utile à faire que de vouloir entrer dans un catalogue.
Action Solidaire veut la souveraineté du peuple fondée sur les principes de la République.
En quoi votre projet est-il si différent des autres ?
Le programme d’Action Solidaire, se distingue par sa cohérence.
C’est cette cohérence qui fait sa solidité.
Le vote blanc est essentiel pour instaurer une réelle démocratie citoyenne.
Une démocratie citoyenne est indispensable pour instaurer l’Économie de Justice Sociale.
Ma compréhension de la situation internationale m’a permis de bien analyser les difficultés à surmonter et les obstacles à franchir pour instaurer cette réelle démocratie citoyenne et l’Économie de Justice Sociale.
Ainsi, tous les éléments de mon programme indiquent les étapes logiques successives et les moyens à mettre en œuvre pour aboutir au résultat prévu.
Le parcours sera rude mais d’autant plus réalisable que j’ai bien observé les adversaires du progrès humain.
Cette observation m’évitera d’inutiles combats qui font perdre espoir.
Voici en quoi mon projet est différent de ceux qui semblent proches du mien.
Comment comptez-vous mettre tout ça en pratique ? Là vous relatez les choses qui sont ressassées par la presse et les divers partis politiques, mais je pense qu'il faut une prise de conscience forte, plus forte que la récession puisqu'apparemment les banquiers n'ont pas encore compris. D'autres part, changer aussi les consciences donc le comportement des usagers que nous sommes pour éviter le gaspillage et encourager les respect des autres et des choses. Monumental !
Bonjour Georges,
Les réponses d’AS à vos questions…
« Comment comptez-vous mettre tout ça en pratique ? »
Même si cela mérite d’être développé plus longuement, Action Solidaire présente la manière d’agir dans les trois principales rubriques du site :
– La Charte
– Projet de société
– L’Économie de Justice Sociale
Pour Action Solidaire, la question n’est pas de savoir comment mais quand mettre tout cela en pratique.
La réponse arrivera lorsque le peuple sera suffisamment motivé et organisé pour agir.
C’est la raison pour laquelle Action Solidaire propose de multiplier les associations au niveau local, comme prévu dans la Charte, afin d’instaurer solidement le fondement d’une vraie démocratie.
« Là vous relatez les choses qui sont ressassées par la presse et les divers partis politiques… »
Cette remarque n’est pas vraiment exacte.
En effet, Action Solidaire se distingue de plusieurs façons…
Par la cohérence des idées présentées et en proposant les outils nécessaires pour créer une véritable démocratie.
En exigeant que la politique dirige l’économie et non pas l’inverse.
En proposant un nouveau système économique cohérent en lui-même, cohérent avec la démocratie, et facile à comprendre.
En indiquant les moyens de contrôler simultanément la politique et l’économie.
Bien sûr, on peut retrouver certains de ces points dans d’autres systèmes, mais à notre connaissance, l’ensemble présente une originalité que l’on ne trouve pas ailleurs et certaines idées sont en elles-mêmes novatrices.
« …Mais je pense qu’il faut une prise de conscience forte, plus forte que la récession puisque apparemment les banquiers n’ont pas encore compris. »
Vous avez en partie raison.
Action Solidaire n’attend pas que les banquiers ou les divers dirigeants aient compris.
Beaucoup ont compris, mais ces gens-là tirent leur pouvoir et toutes leurs satisfactions de ce système ; et leur demander d’en changer équivaut à leur demander de se priver de ce qui fait leur bonheur.
Vous avez raison lorsque vous écrivez « qu’il faut une prise de conscience forte ». Si vous pensez à la prise de conscience du peuple.
Pour cela, Action Solidaire travaille maintenant à organiser des groupes qui travailleront sur le terrain, dans les communes, les villages et les quartiers des villes.
Là est désormais le travail essentiel d’Action Solidaire, pour mettre en place les fondements de la vraie démocratie de manière efficace avec des moyens simples.
« D’autre part, changer aussi les consciences donc le comportement des usagers que nous sommes pour éviter le gaspillage et encourager le respect des autres et des choses. »
Action Solidaire considère que le respect des autres et la dignité de chacun ou le respect de l’environnement vont de pair et exigent, pour se développer, le développement de la conscience et du sens des responsabilités
Tant que l’homme sera maintenu dans le conditionnement par les groupes de pouvoir, alors la dignité et le respect seront absents, y compris chez les gens du pouvoir.
La solution… Une vraie démocratie.
« Monumental
Le projet d’Action Solidaire est proposé à tous mais c’est à chacun qui est libre dans son choix de le vouloir ou non.
Le projet d’Action Solidaire est réaliste et réalisable. Le principe repose sur une solidarité d’autant plus puissante et efficace qu’elle est fondée sur la coopération et le partage équitable.
Rassemblons-nous simplement, efficacement, durablement…
Action Solidaire diffuse ses idées sans chercher à convaincre, à destination des personnes qui se reconnaissent dans les mêmes valeurs pour des projets communs.
La société nouvelle sera ainsi construite dans une unité de pensée qui rendra les actions plus faciles et plus efficaces.
Rassemblons-nous.
Agissons ensemble.
Vous dites que les responsables doivent avoir du bon sens. Mais tout le monde revendique le bon sens. Comment reconnaît-on le bon sens du mauvais sens ?
La réponse à votre question se trouve dans le texte Conscience et responsabilité du projet économique d’Action Solidaire « L’Économie de Justice Sociale’.
Quelles solutions apportez-vous face à la crise financière qui secoue actuellement l'Europe ?
Tout d’abord, chaque pays de la zone Euro doit reprendre son indépendance monétaire, c’est à dire la responsabilité de sa propre économie.
Ensuite chaque pays doit se réindustrialiser pour assumer autant que possible les besoins de sa population.
Chaque pays doit aussi se protéger contre une concurrence industrielle déloyale.
Ces quelques mesures qui sont d’ordre politique, permettent de constater qu’un problème économique ne peut être résolu que par une volonté politique.
En fait, pour résoudre cette crise, il est d’abord nécessaire de vouloir la résoudre, c’est-à-dire d’avoir la volonté de le faire.
Cette partie de réponse peut paraître simpliste. C’est cependant la volonté qui est à la base de toute action humaine pour sortir des plus grandes crises et surtout pour avancer. Il en est de même en politique et en économie.
Lorsque la volonté est bien présente, alors on se donne les moyens pour trouver l’intelligence nécessaire qui va permettre de sortir de la crise.
Cette intelligence doit d’abord permettre de comprendre les raisons de la crise. Cette intelligence doit ensuite permettre de rassembler, d’organiser et de coordonner les moyens qui permettront de sortir de la crise.
Tout cela est rassemblé dans mon programme.
Tout cela doit surtout être dirigée avec une réelle volonté de sortir de la crise.
Action Solidaire dit : « La politique est conduite au service de la nation et donc au service du peuple ». Je trouve la référence à la Nation particulièrement « réductrice » pour la raison suivante : j'ai une mère française, un père espagnol, je suis née au Maroc ; j'ai la double nationalité franco-suisse (dont je ne sais trop que faire), mes enfants et petits-enfants sont « hélvètes »... Je me considère, donc, comme une « enfant de la terre » et je n'adhère pas à cette notion de nation qui symbolise la/les frontière(s)... Comment concevoir cela dans mon cas ? ? Comment puis-je concevoir que certains lieux de la planète appartiennent aux un-e-s et pas aux autres ? ? (La propriété c'est le vol ! ! Proudhon ! !) Les humains sont terriblement « possessifs » et c'est à cause de ce trait de caractère qu'il y a partout des guerres ! ! Nous n'avons donc pas évolué plus que les animaux qui défendent « leurs territoires » !
Ce ne sont pas les nations qui produisent les nationalismes mais bien la sottise humaine.
Les choses de la vie sont comme autant d’outils disponibles pour l’homme.
Les nations modernes sont des outils élaborés durant l’avancée humaine.
Les nations sont des outils imparfaits mais qui ont le mérite d’exister.
Surtout n’oublions pas que l’homme a la possibilité d’utiliser en bien ou en mal les outils dont il dispose.
L’homme peut employer un marteau pour détruire ou pour construire. Peut-on dire pour autant que le marteau est bon ou mauvais ?
Si nous employons le terme « nation » c’est parce qu’il permet de comprendre celui d’ « Etat-nation » qui est l’organisation d’un peuple sur son territoire.
« Patrie » est un terme porteur d’une note émotionnelle plus noble mais qui convient moins lorsqu’on parle d’organisation.
Quant à ceux qui manifestent des tendances au nationalisme, plutôt que de leur reprocher de se recroqueviller dans leurs citadelles, invitons-les à regarder le monde avec confiance.
Invitons-les à vérifier que ceux qui osent se rapprocher des autres pour coopérer et pour partager, disposent de la meilleure part de la richesse qui est la capacité d’échanger avec les autres.
Supprimer les nations correspondrait à ignorer tout ce que l’homme a péniblement construit à l’échelle des peuples.
On peut créer des communautés à partir des familles, sans détruire les familles ou sans les envahir.
Supprimer les nations serait supprimer les bases à partir desquelles on peut lancer des ponts vers des espaces de plus grande solidarité.
Comment pourriez-vous financer un tel programme alors que la dette publique est immense et qu'il semble ne plus y avoir d'argent dans les caisses de l'Etat ?
Il y a toujours de l’argent pour ceux qui veulent en trouver.
Si les caisses de l’État sont vides, c’est pour avoir trop largement bénéficié à alimenter les caisses des grands financiers privés internationaux.
Autrefois, avant la loi dite Loi Rothschild, l’État empruntait à la Banque de France, avec des prêts sans intérêts puisque l’État ne faisait courir aucun risque à sa banque. En effet, les taux d’intérêts, en plus de la rémunération du banquier, ont pour seul objet de garantir un risque.
Maintenant, et depuis cette loi dite Loi Rothschild, la France s’est elle même obligée d’emprunter sur les marchés internationaux.
Il suffit que la France rembourse sa dette par anticipation, en faisant à nouveau appel à sa banque, la Banque de France, comme elle le faisait autrefois.
Il suffit enfin de réajuster les moyens économiques, en calculant la richesse plus équitablement et en régulant la monnaie en circulation, pour permettre au peuple français de bénéficier de la richesse dont il est le principal créateur.
En réalité, pour financer mon programme, tous les moyens économiques sont disponibles.
Pour réaliser mon programme, il suffit d’avoir le courage politique nécessaire.
VOTE BLANC ! ? OUI ! Excellente idée ! Mais comment comptez-vous pratiquer dans les faits ? Si le pourcentage de votes blancs est d'entrée de jeu supérieur aux votes exprimés pour les candidats qui se présentent... accepterez-vous que l'élection soit annulée... ce qui serait - effectivement - un bel exemple de démocratie... autrement dit : du jamais vu ! Si OUI !... que faisons-nous après avoir aplati la pyramide ?? N'est-ce pas plutôt par cela qu'il faudrait commencer : déboulonner TOUS LES POUVOIRS (conscients et inconscients) que nous cherchons à avoir sur autrui... et reprendre le pouvoir sur nos propres vies ?? Ben... y'a encore du boulot avant que tous ceux saisis par la frénésie de l'électorat veuillent bien « lâcher » et se mettre au niveau des citoyens de base !!!
Effectivement.
Le vote blanc que nous proposons permettra d’annuler toute élection lorsqu’il représentera la majorité requise pour cela.
Une élection pourra donc être annulée dès le premier tour, si les votes blancs représentent une majorité absolue.
Le vote blanc est la première étape sérieuse pour une véritable démocratie.
Le projet de société d’Action Solidaire est conçu selon un sens pratique qui doit permettre à la société d’avancer par étapes, de manière efficace.
Les pouvoirs que certains hommes cherchent à avoir sur les autres sont le résultat d’une civilisation durant laquelle l’égoïsme a été institutionnalisé avec l’esprit de compétition.
L’homme reprendra le pouvoir sur sa propre vie par la compréhension d’une réalité plus élevée que celle de l’égoïsme qui disparaît.
Cette réalité plus élevée concerne la solidarité.
C’est la réalité de la coopération et du partage.
Cette réalité est l’objectif que nous voulons pour la nouvelle éducation.
Comment se positionne Action Solidaire sur la question de l'Union Européenne ?
Le Parlement français a ratifié le Traité de Lisbonne contre la volonté du peuple qui avait dit NON par référendum le 29 mai 2005.
Il s’agit là d’un acte de haute trahison doublé d’un acte mafieux puisque l’Europe, en reconnaissant cette ratification illégale, et en intégrant la France comme signataire, se comporte en recéleur.
La France doit donc reprendre sa souveraineté politique sitôt que possible.
La France doit aussi, dans la même période, reprendre sa souveraineté monétaire.
Action Solidaire a la volonté de mettre en œuvre et de réaliser son Programme.
Action Solidaire propose donc de construire l’Europe des peuples solidaires qui devront avoir nécessairement repris leur souveraineté, politique et monétaire.
Il est tout aussi évident que la souveraineté des peuples est indissociable d’une renégociation des Traités internationaux et de la réorganisation de l’ONU, qui devront être fondés sur le respect de la dignité humaine.
Pour tout cela, les peuples doivent organiser de véritables démocraties citoyennes fondées sur la coopération et le partage.
Action Solidaire propose son projet de gouvernement, déjà organisé dans ses grandes lignes et facilement réalisable à condition d’une volonté immuable et du soutien du peuple.
Les moyens existent en partie ou pourront être développés pour réaliser ce programme.
La volonté immuable nous l’avons.
Il nous reste à obtenir le soutien du peuple.
Les propositions d’Action Solidaire sur l’Europe et la monnaie ainsi que sur la démocratie, sont présentées dans les documents suivants :
Voir également :
Beaucoup d’autres articles de notre rubrique Point de vue, traitent aussi de la démocratie.
Que pensez-vous de la notion de propriété, de brevet, de privatisation ?
La question en regroupe trois, chacune étant très vaste.
Les réponses présentées ici seront donc synthétiques.
La propriété ?
Il est important de distinguer la propriété individuelle et la propriété collective.
La propriété individuelle est une forme de sécurité et de préservation, mais elle est aussi, à l’opposé, une forme de cloisonnement et d’isolement.
La propriété individuelle semble surtout valable en ce qui concerne les moyens de se protéger contre les risques élémentaires.
Exemples : la maison pour l’hébergement, la terre agricole pour l’alimentation, les outils pour la production de textiles et autres objets nécessaires au confort humain élémentaire.
Malheureusement, le sens de la propriété qui permet de satisfaire les besoins physiques ou la reconnaissance de soi par les autres, est à l’origine de la plupart des conflits sociaux et des guerres.
Cependant, fort heureusement, la propriété peut être aussi un moteur de l’avancée humaine.
En effet, le sens de la propriété en stimulant sa conscience individuelle, a certainement aidé l’homme à dépasser naturellement son instinct grégaire, l’instinct du troupeau.
De là sorte, l’individu peut découvrir ses talents créatifs singuliers.
De là sorte, l’individu peut apporter une contribution originale au sein du groupe, en parvenant à exercer ce talent particulier de manière responsable.
Ainsi, en évoluant en conscience, l’homme peut finalement lâcher l’égoïsme (lié à la propriété) et y substituer un sens pratique plus efficace car moins nombriliste : la contribution solidaire à la vie de la collectivité.
La propriété individuelle pourra être utile et sera certainement recherchée tant que l’homme risquera de manquer de ce dont il a besoin pour sa sécurité de base (matérielle) et son épanouissement (affectif, psychologique et créatif).
Lorsqu’il existe des garanties suffisantes (revenu vital, logement…) pour se protéger des plus graves incertitudes de la vie, alors la propriété n’a certainement qu’une utilité secondaire.
L’homme peut alors apprécier les qualités de la propriété collective qui peut être considérée comme un palier plus élevé dans le développement de la conscience humaine.
La propriété collective est une forme de libération des individus qui consacrent de ce fait moins de temps aux obligations et diverses contraintes qu’impose la propriété individuelle.
L’homme peut ainsi accorder plus de temps à de nouvelles priorités, par exemple pour son épanouissement personnel.
De manière générale, l’homme ne semble pas encore prêt à renoncer à la propriété individuelle, le contexte politique et donc socio-économique dans lequel il évolue n’étant pas encore suffisamment libérateur.
Toutefois, si la propriété collective, particulièrement pour les logements, répond aux besoins de la société par l’abondance, la qualité et des prix raisonnables, alors la propriété individuelle (à condition qu’elle ne soit plus utilisable pour des activités nuisibles comme la spéculation) ne sera pas nuisible mais, au contraire, servira probablement les possédants à évoluer à leur rythme, librement et en conscience, pour dépasser leurs tendances égoïstes basées sur la peur du manque.
La propriété et l’utilité des voitures pourront par exemple être envisagées différemment.
En effet, posséder une voiture pourra devenir plus fastidieux qu’utile lorsque les transports en commun seront abondamment développés, y compris pour les transports intercommunaux en zone rurale, ou lorsque le parc locatif sera suffisamment abondant, facilement accessible et bon marché.
Il en sera de même pour beaucoup d’autres objets dont l’utilité n’est pas régulière ou indispensable et qui, actuellement, encombrent fréquemment ceux qui les possèdent pour des utilisations souvent improbables.
Il est bien entendu que, pour cela, l’Etat doit garantir l’essentiel des besoins qui rendront la propriété individuelle de plus en plus inutile et dépassée.
Il est donc probable que, prochainement, la propriété collective répondra mieux aux besoins de l’évolution humaine, le partage solidaire et donc équitable des ressources étant devenu une condition évidente du maintien de l’harmonie sociale.
La notion de brevet ?
Le brevet est un titre de propriété, par lequel une personne protège son invention qui peut constituer une source de revenu différé.
Le propriétaire d’un brevet à le pouvoir d’interdire l’exploitation de son invention.
Le brevet est une notion relativement complexe.
Il est probable qu’une économie de justice sociale, telle que proposée par Action Solidaire, facilitera le dépôt de brevets par tout-un-chacun (par la réduction des coûts associés) pour favoriser l’innovation et la production rapide de ces innovations.
Toutefois, dans le but de diffusion rapide des innovations socialement utiles, il conviendra d’éviter l’accaparation de brevets par des entrepreneurs (inventeurs y compris) ne les exploitant pas commercialement ou restreignant excessivement l’octroi de licences d’exploitation, pour maintenir une stagnation technologique et/ou tendre vers une position de monopole.
Concrètement, un brevet ainsi bloqué alors qu’il pourrait contribuer à un progrès technologique ayant une utilité sociale, devra faire l’objet d’une obligation légale de cession de licence d’exploitation à un tarif raisonnable (en référence au marché) au bénéfice de toute administration ou entreprise nationalisée demandeuse.
Le demandeur s’engagera en contrepartie à exploiter le brevet concerné au bénéfice de la collectivité dans un délai raisonnable (sous peine de perdre cette licence d’exploitation).
Une entreprise privée qui s’engagerait à fournir rapidement à la collectivité un service nouveau ou amélioré grâce à un brevet « bloqué » par une autre entreprise, pourrait aussi bénéficier d’une telle mesure légale, avec la même obligation d’exploitation de ce brevet, mais cette fois avec des garanties pour la collectivité en cas d’échec ou de manipulation.
Ceci permettra d’éviter les arrangements entre entrepreneurs visant à contourner la loi pour faire traîner l’exploitation commerciale d’un brevet au-delà d’un délai d’adaptation légitime.
L’accompagnement de l’innovation et de ce processus d’adaptation est une question cruciale.
Cet accompagnement permettra autant de dynamiser la vie industrielle que de se prémunir par rapport à l’immobilisme touchant certains domaines économiques, quitte à aider la reconversion d’entreprises et d’individus en respectant leurs aspirations autant que le principe de réalité.
Par ailleurs, afin de sauvegarder le fruit des investissements publics au seul bénéfice du collectif, les brevets déposés par les chercheurs d’organismes publics de recherche devront rester dans le portefeuille de brevets de cet organisme public ou, dans certains cas, être mis dans le domaine public.
La notion de privatisation ?
Nous avons vu dans les lignes précédentes que la propriété collective va dans le sens de l’évolution humaine.
Les privatisations sont donc logiquement défavorables à l’évolution humaine ; et d’autant plus qu’elles concernent des situations de monopoles pouvant nuire à la responsabilité de l’Etat, aux libertés individuelles ou à la cohésion sociale.
Il appartiendra au peuple, le moment venu, d’agir avec détermination pour redresser la situation, en nationalisant toutes les entreprises en situation de monopoles ; qu’il s’agisse de monopoles caractérisés ou de monopoles masqués.
Il est en effet du devoir de l’Etat de favoriser l’épanouissement de la créativité et de l’harmonie au sein de sa population, en garantissant équitablement la satisfaction des besoins matériels de base de celle-ci.
Dans votre excellente présentation « Les trois grands aspects de la richesse », vous avez sans doute omis de citer la toute première classe de richesses : les richesses naturelles qu'il convient tout au moins de préserver.
Nous parlons des richesses naturelles, à plusieurs reprises, sans pour autant les nommer comme telles, en les associant plutôt à la qualité environnementale.
En fait, nous prenons en compte ce qui constitue les richesses naturelles, dans différents passages de « L’économie de Justice Sociale».
« Par exemple, si la croissance économique maintient ou accentue les inégalités matérielles et l’injustice, alors elle crée de la pauvreté et d’autant plus qu’elle détériore l’environnement. »
« Une bonne qualité environnementale étant un élément essentiel de la richesse, chaque pays verra l’ensemble de sa richesse modérée selon sa situation environnementale. »
« —La situation environnementale vient s’ajouter à la part humaine pour mettre en évidence que l’économie ne peut pas, seule, apprécier honnêtement la richesse.— »
« Une société qui produit beaucoup et qui partage équitablement, crée beaucoup de richesse dans la mesure où elle préserve l’environnement ; pour la simple raison qu’une bonne qualité environnementale est la garantie d’un avenir serein pour l’humanité. »
Vous avez cependant raison. Et il sera en effet préférable, lors de la mise à jour du texte, d’indiquer dans la partie « Les trois grands aspects de la richesse », en quoi Action Solidaire considère les richesses naturelles comme une vraie richesse tout en étant différente des réalisations humaines.