Projet de société
- Domaines de la vie sociale
- Avant-propos
- Démocratie citoyenne
- Justice
- Éducation
- Santé
- Logement
- Médias – informations – communications
- Participation citoyenne
- Coopération, partage et rapports sociaux
- Aménagement et développement du territoire
- Développement technologique et industriel
- Environnement, cadre de vie
- Religion
- Art et science
- Chômage – exclusion
- Statut des élus
- La Constitution
- La transition
Avant-propos
Chacun des domaines de la vie sociale est présenté selon les intentions d’Action Solidaire d’aller vers un plus grand bien-être pour tous les hommes.
Selon la conception de la vie présentée dans ce projet de société, les propositions d’Action Solidaire généreront des richesses en facilitant l’évolution humaine.
De ce fait on ne parlera plus de dépenses mais d’utilisation de l’argent.
Cette utilisation de l’argent pourra être simplement qualifiée d’utile ou d’inutile voire de nuisible.
Démocratie citoyenne
Construire une véritable démocratie citoyenne.
Mettre réellement en œuvre les divers moyens de fonctionnement de cette véritable démocratique citoyenne pour éviter toute dérive totalitaire, qu’elle soit politique, économique ou autre.
Quelques moyens pour renforcer la démocratie citoyenne :
- Le vote blanc, à valeur identique aux votes exprimés sur les noms des candidats, ce vote blanc pourra annuler toute élection s’il est majoritaire.
- De véritables référendums d’initiatives populaires locaux, départementaux et nationaux, seront de la seule compétence du peuple.
- Les référendums systématiques à mi-mandat constituent un autre moyen de sanctionner des dirigeants qui ne se conformeraient pas aux engagements pris.
- Interdiction du cumul des mandats publics et limitation des mandats successifs.
- Séparation réelle et indépendance réciproque des trois grands pouvoirs institutionnels de la République : exécutif, législatif, judiciaire.
- La laïcité de l’État.
- La maîtrise économique.
- Le revenu vital en permettant une vie digne pour chacun, renforcera le sens de la responsabilité citoyenne et de la démocratie.
- … … …
Le vote blanc, de véritables référendums d’initiatives populaires, les référendums systématiques à mi-mandat, la séparation des trois grands pouvoirs institutionnels, la laïcité, la maîtrise économique, le revenu vital… seront parmi les meilleurs outils pour garantir au peuple sa souveraineté et sa dignité.
Justice
Chaque individu doit pouvoir trouver dans la stabilité sociale tous les éléments qui faciliteront sa liberté d’action.
La Justice doit être garante de cette stabilité sociale.
Afin de garantir cette stabilité sociale…
La Justice deviendra le second pouvoir institutionnel de la République.
Le Droit sera repensé et des lois plus justes seront écrites dans un langage accessible à tous.
La Justice facilitera ainsi pour l’ensemble de la population, la compréhension des devoirs et des droits.
Ainsi « une plus étroite identité d’intérêt » entre individus et institutions, permettra-t-elle à tous d’évoluer dans un respect réciproque.
Le Garde des Sceaux sera le garant de la Justice devant le peuple.
Il sera le second personnage de l’État, conformément au rang protocolaire de la Justice.
Il disposera de pouvoirs plus étendus qu’actuellement pour assumer l’indépendance de la Justice.
Le Garde des Sceaux sera élu au suffrage universel.
Afin d’assurer son indépendance la Justice disposera d’un budget autonome.
L’Assemblée Nationale votera des lois cadres qui laisseront une grande latitude à la Justice pour légiférer par jurisprudence.
Les juges d’instruction verront leur nombre augmenter afin qu’ils puissent travailler en équipes.
L’amélioration des moyens financiers et matériels de même qu’une plus grande justice sociale faciliteront la formation et le travail des magistrats.
Les travailleurs sociaux, la police, la gendarmerie, l’inspection du travail, seront directement sous la responsabilité de la Justice.
Les responsables (élus, magistrats, hauts fonctionnaires) qui se rendraient coupables envers le Droit, seront frappés des sanctions pénales les plus sévères prévues par les textes.
Les abus de pouvoir ou fautes non jugés de ces mêmes responsables seront imprescriptibles.
Dans tous les cas ou la Justice serait bafouée, le peuple décidera de la révocation des élus directement ou indirectement responsables.
Éducation
L’éducation doit présenter ce qui rapproche les hommes.
L’éducation doit être le secteur privilégié de toute société moderne dont la volonté est de faciliter l’avancée des enfants et des jeunes gens vers une vie d’adultes responsables.
L’éducation doit apprendre aux enfants et aux jeunes gens à construire leur propre intelligence.
Elle doit apprendre à assumer le quotidien et à concevoir de grands projets dans l’humilité.
Elle doit apprendre à construire une nouvelle réalité sociale plus proche des idéaux de liberté d’égalité de fraternité.
Elle sera une base solide pour construira la civilisation du troisième millénaire.
L’éducation doit faciliter l’évolution de la conscience en développant la perception, l’observation, et la compréhension des liens de causes à effets.
Ainsi par la curiosité, le mental est-il éveillé.
Ainsi l’homme progresse-t-il depuis les attitudes émotionnelles vers la rationalité et l’intuition.
Ainsi la pensée du cœur est-elle éveillée.
L’éducation sera le moyen le plus approprié pour s’extraire du conditionnement qui alimente toutes les formes d’esclavage.
Ainsi la liberté de pensée pourra-t-elle révéler le libre-arbitre en même temps que le sens de la responsabilité.
L’éducation sera le moyen le plus efficace pour développer le sens de la coopération et du partage.
Ainsi la compétition et l’égoïsme dévastateur d’une civilisation en décomposition, seront-ils naturellement surmontés et remplacés.
Les enseignants considéreront tous les hommes comme membres de la famille humaine.
Ainsi pourront-ils indiquer le sens de relations sociales plus justes.
Ainsi pourront-ils démontrer l’utilité de la coopération et du partage.
Ainsi pourront-ils stimuler le sens de la fraternité, de l’unité humaine dans la diversité, et de la responsabilité de chacun en direction de l’épanouissement humain.
Dans le cadre de cette éducation, résolument laïque, les religions et l’athéisme seront présentées dans certaines disciplines éducatives, afin de proposer des formes de pensée différentes sur la notion de divinité ou d’absence de divinité.
L’éducation aura donc un rôle essentiel dans la découverte de la laïcité pour préparer les enfants et les jeunes gens à la responsabilité citoyenne.
L’éducation devra déboucher sur « un bac de la capacité à penser par soi-même ».
Elle permettra donc aux jeunes de s’orienter et de s’insérer avec facilité dans des études supérieures ou dans la vie professionnelle ; dans une vie professionnelle qui facilitera l’intelligence et l’éthique au service de l’ensemble de la société.
Les moyens humains, financiers et matériels les plus conséquents seront consacrés à l’éducation, à l’enseignement et à la formation.
L’éducation et l’enseignement seront financés et gérés par l’État.
La formation professionnelle pourra être en bonne partie gérée par le secteur privé sous contrôle de l’État.
L’éducation portera sur l’universalité des grandes découvertes scientifiques, sur les plus hautes expressions artistiques et littéraires.
L’éducation est la tâche des penseurs les meilleurs et la responsabilité de tous les gouvernements.
Santé
La santé pour tous, vue comme une véritable richesse pour la société, sera fondée sur la prévention.
La santé doit être envisagée selon la diversité de ses facettes.
Un environnement sain, une nourriture de qualité, la réduction des travaux physiquement pénibles et du stress lié à des pressions sociales inutiles, des loisirs favorisant l’épanouissement humain… tout cela diminuera les tensions physiques et psychiques qui produisent « l’état de déséquilibre appelé maladie ».
Le résultat sera un plus grand bien-être de la société dans son ensemble.
Une Sécurité Sociale et une redistribution économique conformes à la solidarité d’un peuple riche et civilisé, permettront l’accès pour tous à une médecine de la meilleure qualité.
L’accroissement du nombre de professionnels de la santé sera encouragé, pour le meilleur bien-être possible des malades et de la population dans son ensemble.
Différentes pratiques de médecines douces ou naturelles qui pourront être reconnues dans leur efficacité, viendront ainsi s’ajouter aux compétences déjà acceptées.
Les personnes handicapées bénéficieront d’un revenu vital majoré en fonction de leurs besoins.
Les responsables de la santé devront veiller, avec des moyens économiques accrus, à ce que les lieus d’accueil, d’hébergement et de soins pour les malades, soient en nombre suffisant, de la qualité la plus convenable et d’une proximité permettant l’accès rapide et des visites régulières.
Le matériel médical correspondra aux meilleures possibilités de la technologie.
Les édifices de santé devront répondre aux exigences d’un confort équivalent pour tous les malades.
Il est souhaitable que tous les êtres humains puissent vivre dans leurs foyers, aussi longtemps que possible.
Cependant, afin de répondre aux nécessités des handicapés et des personnes âgées, des centres, foyers ou maisons de retraites seront construits en nombre suffisant et répondront aux exigences d’une vie de la meilleure qualité.
La drogue…
Pour combattre avec succès le fléau que représente la drogue, il est indispensable de s’attaquer à ses trois racines :
1 – Ceux qui la produisent pour ne pas mourir de faim ;
2 – Ceux qui en tirent profit par des productions industrielles ou par le commerce ;
3 – Ceux qui se droguent pour échapper à une vie désespérante.
Permettre aux agriculteurs des pays pauvres de se nourrir et de vivre décemment de leur travail en produisant de la nourriture.
Dénoncer les gros trafiquants qui agissent impunément et les poursuivre en justice, en évitant les dossiers bâclés qui font condamner des boucs émissaires.
Redonner espoir à ceux qui se droguent en permettant une vie sociale plus enthousiasmante.
Logement
Un logement pour chaque famille doit être, avec la nourriture, la priorité absolue de tout gouvernement digne d’un pays civilisé.
L’État garantira la construction de logements en nombre suffisant pour que tout le monde puisse se loger convenablement sans délai.
Ceci entrainera la construction d’un nombre de logements légèrement supérieur aux besoins effectifs de la population, afin de répondre aux nécessités de réparations, de rénovation, et de déplacements qu’impose la vie actuelle.
Les logements répondront aux normes de qualité de vie permettant l’épanouissement des familles, avec des espaces et aménagements pouvant satisfaire les besoins des handicapés et des personnes âgées.
La rénovation de bâtiments anciens permettant un confort de qualité, sera amplement facilitée.
Les bâtiments insalubres seront démolis afin de libérer des espaces pour des appartements de qualité.
Si nécessaire, les bâtiments inoccupés pourront être réquisitionnés pour répondre en urgence aux besoins des personnes en situation d’exclusion.
L’État et les collectivités territoriales auront la responsabilité de réguler le foncier non bâti.
Cette régulation du foncier non bâti permettra de développer un urbanisme de la meilleure qualité.
Cet urbanisme de qualité correspondra à une économie de moyens tout en assurant le meilleur confort pour la vie sociale (immeubles de la plus haute qualité, transports publics de proximité compatibles avec les besoins des handicapés, énergies sous responsabilité de l’état, espaces verts…).
L’état s’assurera de la formation d’ouvriers qualifiés avec des salaires attractifs pour l’ensemble des industries et, particulièrement, pour le bâtiment.
Médias – informations – communications
L’État mettra en œuvre les moyens nécessaires pour assurer la liberté d’expression par la diversité des médias.
Il devra s’assurer de l’indépendance et de la diversité des acteurs des différents secteurs concernés : organes de presse, documents multimédias, édition et diffusion de livres, théâtre, musique, cinéma et autres expressions artistiques…
Il devra soutenir le développement des technologies de l’information (logiciels libres, systèmes et réseaux informatiques) de la meilleure qualité et conformes au respect de la vie privée…
Il devra encourager la qualité et l’innovation utile pour le plus grand nombre, et encadrer l’usage des brevets pour éviter les monopoles privés.
La diversification des moyens d’informations facilitera l’enrichissement culturel ainsi que la diversité de pensée.
Par exemple…
Le cumul de plusieurs journaux par une même entreprise de presse sera interdit.
La création ou l’acquisition même partielles d’un média par des entreprises engagées dans d’autres secteurs d’activités, seront également interdits.
L’exercice du journalisme doit être stimulé afin de faciliter la diversité de pensée de la profession.
La publicité sera contrôlée selon une éthique interdisant l’impact sur les enfants ainsi que les informations biaisées.
Les espaces publicitaires seront réduits afin de limiter l’agression publicitaire.
La liberté d’expression est un droit fondamental.
La liberté d’expression sera donc inscrite dans la Constitution.
L’État soutiendra le développement de l’Esperanto, en tant que langue universelle neutre.
Participation citoyenne
La démocratie vivra par la volonté du peuple d’assumer sa souveraineté avec enthousiasme et générosité.
Cette souveraineté populaire est certainement un des meilleurs moyens de donner toute sa noblesse à l’action politique.
Le peuple doit affirmer son pouvoir en désignant ses délégués avec discernement lors des élections, et en restant attentif aux actes législatifs, de justice et de gouvernement.
Dans ces conditions, les élus seront encouragés à mettre en place les projets que le peuple leur aura confiés.
Les élus porteront clairement la responsabilité des résultats, sans pouvoir masquer cette responsabilité derrière des simulacres économiques, médiatiques ou autres.
Le vote blanc et les modes référendaires seront là pour conforter la vigilance du peuple envers ses délégués, et pour redresser rapidement la barre en cas de détournement de la démocratie.
La diversité des idées sera largement facilitée par des expériences soutenues au niveau local.
Ainsi, le peuple n’aura pas à attendra que les idées soient concrétisées par les élus.
Localement, dans les communes ou les quartiers des grandes villes, les populations disposeront des moyens et des pouvoirs permettant la réalisation de projets qui, ensuite, pourront être produits à d’autres niveaux.
La population locale qui portera un projet, pourra désigner un représentant qui sera dès lors intégré dans la commission correspondante du Conseil municipal.
L’instruction civique permettra aux enfants et aux jeunes gens de comprendre la vie sociale, et de les sensibiliser aux nombreuses façons de participer à des projets.
Coopération, partage et rapports sociaux
Coopération, partage et rapports sociaux
La coopération et le partage sont inséparables de la République et de la démocratie.
La coopération et le partage seront inscrits dans la Constitution.
Ils sont la base de l’émulation vers une plus grande solidarité et une plus grande fraternité.
Ils sont une base indispensable pour créer de nouvelles et de plus grandes richesses.
La coopération et le partage faciliteront d’autant plus les rapports sociaux que les projets d’entreprises socialement utiles seront amplement aidés.
Au plan industriel, coopération et partage faciliteront un lien solide entre les monopoles d’État et le tissu des PME du secteur privé.
Ils favoriseront la justice sociale, la liberté de pensée et le sens des responsabilités.
Ils réduiront ainsi naturellement l’égoïsme et le conditionnement, inséparables d’une compétition de plus en plus affligeante.
Le peuple, dans sa souveraineté, pourra saisir toute autorité compétente pour faire respecter la Constitution.
La Constitution doit cependant empêcher des agitateurs de semer le trouble sous prétexte de solidarité.
Pour cela, les groupes qui exigeront l’application du Droit constitutionnel devront être représentatifs d’une portion significative de la population.
Des participations aux décisions de la communauté entraîneront les personnes au sens des responsabilités partagées.
« Sans la coopération rien de durable ne peut être réalisé, car elle permet la synthèse d’une grande diversité de points de vue. »
Aménagement et développement du territoire
L’aménagement et le développement du territoire doivent faciliter la vie sociale.
Pour cela, l’aménagement et le développement du territoire doivent faciliter les productions, la circulation des personnes et des marchandises, les communications à distance, le commerce, l’artisanat…
L’objectif est de répondre au mieux aux besoins de la population tout en économisant l’énergie autant que possible.
Beaucoup d’énergie est gaspillée dans la société actuelle pour protéger les privilégiés de manière excessive.
Une vie sociale fondée sur la coopération et le partage facilitera les productions locales et une qualité de vie qui favoriseront une autorégulation de la consommation.
Ce mode de vie permettra ainsi de substantielles économies d’énergie.
L’aménagement et le développement du territoire, sous responsabilité de l’état, seront repensés en observant le principe de solidarité.
Ainsi seront écartées les pratiques parasites des groupes de pression.
Par l’application des nouvelles règles économiques, l’environnement et la qualité de vie seront privilégiés.
Par exemple, les logistiques longues distances seront traitées par voies ferrées ou autres procédés qui répondront à l’économie de moyens et à la préservation de l’environnement.
La fusion froide et d’autres procédés de mieux en mieux expérimentés par la physique, devraient répondre à moyen terme aux besoins énergétiques, sans dégradation de l’environnement.
L’utilisation de cette énergie est envisageable dans une vingtaine d’années, à la condition de fournir les moyens nécessaires aux scientifiques qui ont déjà avancé dans ce domaine.
Toutefois l’action immédiate devra s’appuyer sur les énergies disponibles, tout en développant abondamment les énergies renouvelables comme l’éolien ou l’énergie marée-motrice… et en activant le développement des énergies de l’avenir.
Les transports, lieux et espaces publics seront rendus facilement accessibles aux handicapés.
Les villes sont le lieu privilégié de la vie sociale.
A ce titre, les villes bénéficieront d’une grande attention et de tous les moyens nécessaires à l’expression de cette vie sociale.
Leurs périphéries devront revenir autant que possible à des espaces d’agriculture vivrière.
Développement technologique et industriel
Le développement technologique et industriel doit faciliter l’épanouissement humain tout en préservant l’environnement.
Le développement technologique et industriel devra libérer l’homme des travaux pénibles et fastidieux tout en répondant prioritairement aux besoins élémentaires de la population et, ensuite, aux besoins de confort raisonnable.
L’État veillera particulièrement au développement des activités industrielles d’autosuffisance, garantissant l’indépendance.
La volonté d’un plus grand bien-être pour tous, permettra de redéfinir les priorités industrielles.
Cette volonté de plus grand bien-être permettra d’organiser des postes de travail d’autant mieux rémunérés et aménagés qu’ils seront contraignants ou exigeront des capacités ou une présence humaines.
Le principe de la coopération et du partage remplacera l’idéologie compétitive du néo-libéralisme.
L’état soutiendra particulièrement la création des entreprises dont les projets seront d’utilité sociale.
Les activités industrielles déficientes seront réactivées.
Les entreprises délocalisées seront rapatriées.
Les coopératives seront encouragées et facilitées, pour leur fonctionnement démocratique.
L’utilité sociale d’une entreprise doit dépasser ses capacités de nuisance.
Toute entreprise, quelle que soit son activité ou sa dimension humaine et économique, doit répondre aux règles sociales et économiques.
La production des besoins sera pilotée par l’état, en concertation avec les différents acteurs économiques et sociaux.
Environnement, cadre de vie
La qualité environnementale est liée à la véritable richesse qui est celle du progrès humain.
La qualité environnementale est liée au progrès humain dans la dignité.
Laquelle dignité se vérifie lorsque chaque homme est respectueux de l’environnement par respect de lui-même et de ses semblables.
Préserver l’environnement est une des priorités majeures du projet d’Action Solidaire, pour la simple raison que la qualité environnementale est un élément fondamental de la richesse dans le projet économique d’Action Solidaire.
Le respect de l’homme envers lui-même, ses semblables et envers la nature fait partie des principes essentiels de la vie sociale.
Ce respect grâce auquel on peut construire en confiance, aura une part essentielle dans l’éducation.
Afin d’éviter des attitudes préjudiciables à l’environnement (pour cause de rentabilité ou de développement d’éventuelles puissances privées) la recherche scientifique publique et les activités à risques seront exclusivement financées par des fonds publics et rigoureusement contrôlées par l’État.
Particulièrement, les pollueurs seront les payeurs.
Un des aspects de la relation de l’homme à son environnement tient aux priorités établies.
Depuis plus de quarante ans les pays riches prétextent vouloir sauver la planète, tout en accentuant la compétition et la surproduction.
C’est par la coopération et le partage que l’humanité retrouvera sa dignité et le respect d’elle même.
C’est en retrouvant sa dignité et le respect d’elle-même que l’humanité trouvera la vigueur nécessaire pour sauver la planète.
Lorsque chaque homme pourra vivre dignement dans son pays en mangeant à sa faim avec une nourriture saine provenant d’une agriculture de proximité, alors la planète sera sauvée ainsi que l’humanité, sans avoir particulièrement cherché à protéger les animaux ou la nature.
La volonté de sauvegarder l’environnement et l’humanité entraînera certaines mesures protectionnistes pour se préserver des prédateurs internationaux.
Un autre aspect de la relation de l’homme à son environnement tient aux rythmes biologiques.
Il est donc urgent de remédier aux rythmes contraires à la nature, qui n’apportent rien d’essentiel à la société.
L’horaire d’été est un exemple significatif.
Il est perturbant pour les enfants, les personnes âgées, les agriculteurs, les travailleurs assumant des travaux pénibles exposés aux intempéries, et certainement pour tous ceux qui, de ce fait, en été, se couchent avec le jour et se lèvent avec la nuit.
Pour ces raisons, liées à la recherche d’un meilleur bien-être pour les personnes défavorisées, l’horaire d’été doit être supprimé.
S’il est compréhensible qu’un décalage permanent d’horaire par rapport au soleil soit institué, pour favoriser certains types de relations humaines, il est difficile d’admettre l’utilité d’un décalage semestriel dont l’économie d’énergie ne fut qu’un prétexte.—
Religion
Afin de faciliter la liberté de pensée, selon chacune des religions, quiconque doit observer le principe de laïcité qui favorise, pour tous, la possibilité de vie sociale commune avec des croyances différentes.
Afin d’ouvrir la pensée des jeunes et de renforcer leur libre-arbitre, l’idée de Dieu pouvant consister en la négation de Dieu, leur sera présentée dans la période d’éducation, au travers de diverses sensibilités.
Ainsi pourront intervenir des religieux, des philosophes, des artistes, des scientifiques…
Les religions sont indépendantes de la politique, en ce qu’elles sont liées à la pratique des cultes ancrés dans l’intemporel.
Les religions restent tout de même tributaires des décisions politiques, concernant les libertés soumises à l’ordre public.
En outre, dans le respect de la laïcité, sans limiter leur rôle de conseil, les religions sont écartées de toute décision dans la vie administrative de la nation.
Art et science
L’art doit devenir un des éléments majeurs du développement de l’humanité.
L’accroissement du temps libre et les nouvelles possibilités économiques favoriseront l’orientation des personnes vers les multiples expressions artistiques.
Les jeunes gens font souvent preuve d’un tel talent au sujet de l’art, que l’on peut même espérer rapidement de très belles œuvres visibles en de nombreux lieux.
L’art pourra être d’autant plus abordé par le plus grand nombre qu’il sera enseigné à tous les enfants et jeunes gens.
La science doit être réellement mise au service de l’homme.
Elle doit avancer dans une meilleure compréhension de la nature subtile de l’homme et de l’ensemble des éléments de la nature.
La science doit être vivement encouragée à toujours dépasser les limites du connu.
Dans sa quête aux limites de la perception humaine et pour ses applications pratiques dans tous les domaines, la science disposera de moyens économiques compatibles avec les besoins de développement humain.
Afin de garantir son objectivité et son utilité sociale, la recherche scientifique (fondamentale et appliquée) sera entièrement financée par des fonds publics et contrôlée par l’état.
Elle sera seule à pouvoir publier dans des revues scientifiques publiques de référence.
Cela permettra de sortir des croyances ou des manipulations scientifiques de certains « experts » indûment soutenus par de puissants groupes privés et par les médias qui en dépendent financièrement.
On évitera ainsi de nombreuses dérives qui nuisent au fonctionnement de la société comme pour la santé publique (grippe A), l’agriculture (dogme agro-chimique), l’économie (laxisme néo-libéral)…
La science devra, dans ses aspects pratiques, entre autres, développer des énergies propres (renouvelables et libres) qui répondront aux besoins légitimes de l’humanité.
L’art et la science intégreront les disciplines scolaires, dès le plus jeune âge.
La méthode de « La main à la pâte », appliquée à la science, sera institutionnalisée. De même pour l’art.
Chômage – exclusion
Prétexter le manque de moyens financiers pour répondre aux besoins humains légitimes, est une tromperie.
Les plus graves problèmes humains actuels ont été créés ou accentués par des responsables indignes qui utilisent de très gros moyens pour masquer la richesse et empêcher la compréhension des véritables problèmes.C’est ainsi que les cages de la pensée humaine sont entretenues pour étouffer la manifestation de l’intelligence et la possibilité de mieux vivre en société.
Dans toute société solidaire, riche ou pauvre, lorsque l’économie est honnêtement mise au service de l’homme, le chômage et l’exclusion deviennent une véritable anomalie sociale.
En réalité et selon les types d’individus, le chômage et l’exclusion incombent à la sottise, à la lâcheté ou à l’escroquerie délibérée de la part des dirigeants politiques.
L’exclusion est un délit social.
Pour compenser le délit d’exclusion sociale on devra indemniser les exclus comme l’on indemnise des victimes de guerres ; en réalité tous victimes de la sottise humaine.
Statut des élus
En politique, un élu est une personne qui a choisi de se mettre au service du peuple.
Là est toute la noblesse de la fonction.
Il est donc important de préserver les élus de responsabilités disproportionnées par rapport aux moyens dont ils disposent.
Les élus doivent cependant observer que le projet de société d’Action Solidaire, porte en lui-même la meilleure garantie qu’ils pourront exercer leurs mandats dans de bonnes conditions.
Ils pourront ensuite retourner à la vie citoyenne normale, avec l’assurance qu’ils retrouveront des conditions d’existence décentes.
Ils disposeront de facilités pour continuer s’ils le souhaitent, à traiter les projets socialement utiles qu’ils voudraient faire aboutir.
La fonction des élus locaux sera simplifiée du fait de la simplification administrative, et particulièrement du fait de la simplification des moyens de financements des projets communaux.
La Constitution
Le peuple doit retrouver et assumer sa souveraineté.
Ensuite, on pourra envisager avec lucidité et pertinence la modification de la Constitution, ou la création d’une nouvelle Constitution.
Toute modification de la Constitution ne sera qu’un emplâtre sur une jambe de bois si le peuple n’a pas conquis au préalable une véritable souveraineté.
C’est principalement pour cette raison qu’Action Solidaire propose la modification du code électoral pour reconnaître un vote blanc qui aura la même valeur que les votes exprimés sur les candidats.
Ce vote blanc permettra une véritable démocratie citoyenne en permettant au peuple, s’il le juge utile, de refuser tous les candidats à une élection, et, donc, de ce fait, d’annuler l’élection concernée.
Ce vote blanc sera inscrit dans la Constitution, au même titre que les référendums, comme un des principaux moyens de souveraineté du peuple.
Lorsque le peuple disposera réellement de la souveraineté, alors pourra-t-il mettre en œuvre les travaux qui constitutionaliseront cette souveraineté.
D’intéressantes propositions circulent, émanant de groupes divers.
Ces propositions aideront le moment venu aux travaux sur la Constitution.
La transition
Le passage le plus délicat sera la transition entre le système néo-libéral et la solidarité proposée dans ce projet de société.
Les personnes les plus compétentes dans les domaines concernés, et les plus dévouées à la cause humaine devront y participer.
Certaines propositions de ce projet paraissent-elles irrationnelles ?…
Mais ne serait-ce pas plutôt le système dans lequel nous sommes nés et avons grandi qui est absurde et criminel, et nous également si nous le tolérons plus longtemps ?